VITRINE MUSIQUE - «LES JARDINS DéRANGéS», ANDRéANNE A. MALETTE

L’artisanat chansonnier, plus on le maîtrise, plus les barrières tombent. La beauté des mélodies, la clarté du verbe, quand on a la manière, peuvent s’accorder au difficile, à l’indicible. Entre le lumineux Sitka d’il y a trois ans et la pénombre qui pèse sur Les jardins dérangés, Andréanne A. Malette et son complice Antoine Lachance sont parvenus à exprimer ce qui devait l’être : « Faut taire les voix qui crient / Entre les murs de ton enfance ». C’est la mission. Entre éclaircies et brume, un piano résonne dans la pièce vide d’un passé « à rebâtir ». Ça se reconstruit peu à peu, avec musique et mots pour matériaux : « Les larmes que j’ai versées, j’en ai fait un étang / Les pierres que tu m’as lancées, un feu de camp ». Littéralement. À partir du 9 juin, Andréanne recevra des alliés à l’émission Feu de camp (TVA). Mission accomplie ? Seule, à deux, en équipe, avec un air de Francis Cabrel à la rescousse, l’artiste aura mené son nouvel album au meilleur des mondes possibles. Là où la chanson crépite.

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