LES BILLETS TOUS VENDUS POUR BILLIE EILISH AU CENTRE VIDéOTRON

En l’espace de quelques heures, les billets pour le concert de Billie Eilish ont tous trouvé preneurs. L’auteure-compositrice-interprète américaine sera au Centre Vidéotron, le 29 septembre prochain pour entamer sa tournée mondiale.

Le public pouvait se procurer une place dès vendredi midi pour assister au tout premier concert de l’artiste qui sortira le troisième album de sa carrière, Hit Me Hard and Soft, le 17 mai prochain.

Même si la chanteuse Billie Eilish a mis en place des mesures pour freiner les revendeurs de billets, des dizaines étaient disponibles à la revente, avant même le début de la vente officielle, mais à un prix beaucoup plus proche de la réalité.

La revente des billets est possible mais seulement au prix où il a été acheté à la base, explique le professeur en marketing à l’UQAM, Alexis Perron-Brault.

C’est quelque chose de relativement rare et positif, après est-ce que dans le concret ces billets sont toujours vendus à ce prix là ou il y a des transactions qui vont être demandées sur d’autres plateformes, ça on le sait pas, reconnaît le professeur.

Selon le professeur, Ticketmaster contrôle directement la revente sur son propre site, mais prend une commission sur la remise en vente du billet.

Or, des sites concurrents de revente de billets proposaient des places à des prix variant de 300 $ à 700 $ alors que le prix de vente réel était plutôt entre 78 $ et 556 $.

Vers un encadrement?

Québec veut d’ailleurs mieux encadrer la revente de billets et a mandaté en décembre la députée Kariane Bourassa de brosser un portrait de la situation.

Son cabinet a fait savoir que les consultations avec les acteurs du milieu se poursuivent, que ce soit auprès des représentants du milieu artistique, notamment l’UDA et l’ADISQ ou encore auprès des sites de revente comme Ticketmaster et StubHub.

Le ministre de la Justice m’a confié le mandat de brosser un portrait complet de la situation, d’analyser l’enjeu et d’identifier les actions à entreprendre. […] Cela étant dit, nous sommes tous d’accord, il est inacceptable que les gens aient à payer deux, trois, parfois même quatre fois le prix initial pour voir un spectacle, écrit son cabinet dans un courriel à Radio-Canada.

Avec la collaboration de Flavie Sauvageau

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