LE CCF ET LE CENTRE D’ART ACTUEL BANG S’ENTENDENT POUR PEAUFINER DES TALENTS ARTISTIQUES

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) et le Centre d’art actuel Bang et le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) ont signé une entente de trois ans pour aider des artistes francophones canadiens à développer leurs talents.

Un artiste fransaskois sera choisi pour aller au Saguenay-Lac-Saint-Jean, au Québec, pour participer à une retraite d’écriture en octobre, dans le cadre de cette entente.

Les artistes de toutes les disciplines, à part le théâtre, sont invités à poser leur candidature au CCF d’ici le 10 juillet, explique la codirectrice générale et directrice artistique de l'organisme, Elma Bos.

Pour être choisi, l’artiste doit notamment s’identifier comme Fransaskois, être un habitant de la Saskatchewan, avoir une pratique établie ou émergente. Le candidat doit également présenter son projet d’écriture qu’il souhaite développer.

La visite dans cette retraite d'écriture se déroulera sur une période de 2 mois au Centre d’art actuel Bang.

L’entente développée entre le CCF, le CALQ et le Centre d’art actuel Bang prévoit des retraites d’écriture au Saguenay pour des artistes fransaskois en 2024 et en 2025. Des artistes québécois auront aussi l'occasion de visiter la Saskatchewan en 2025 et en 2026.

Comme nous n’avons pas de lieu de résidence identifié qui nous appartient, c’est sous la forme d’un road trip en fait, l’artiste va visiter plusieurs communautés francophones où sont nichés des artistes et aller à leur rencontre pour favoriser la création et l’inspiration, soutient Elma Bos. [Cette entente offre une] reconnaissance du travail qui est mené sur le terrain de la Saskatchewan par le CCF.

Une résidence d’artiste pour la francophonie canadienne 

Depuis 2016, le Centre d’art actuel Bang tisse des liens avec la francophonie canadienne, affirme Patrick Moisan, le directeur général de l'organisme.

Il indique que le centre offrira un espace de logement à l'artiste fransaskois, afin qu'il/elle puisse développer son projet. L’artiste aura aussi accès à toutes les infrastructures du centre, comme les équipements spécialisés.

Le modèle de résidence qu’on développe, c’est un modèle qui n’a pas de contrainte ni d’attente. C’est dans une optique de venir faire de la réflexion, de la recherche, de la rédaction, affirme Patrick Moisan.

Pour nous c’est fondamental, cet axe de circulation dans la francophonie canadienne , ajoute-t-il. Nous vivons en périphérie du milieu urbain [...], ce regard sur le territoire qui nous est amené par des artistes franco-canadiens, c’est vraiment pertinent.

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