CHRISTINE LABRIE IRA FINALEMENT VISITER LE CENTRE JEUNESSE VAL-DU-LAC

Après s'y être vu refuser l'accès il y a quelques semaines, la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie, ira finalement visiter le Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d'adaptation Val-du-Lac, le 6 mai, en compagnie du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.

L'information a été confirmée à La Presse canadienne par le bureau du ministre.

Christine Labrie et Lionel Carmant seront accompagnés par deux élus caquistes de la région de l'Estrie, Geneviève Hébert (Saint-François) et André Bachand (Richmond).

Les élus vont également rencontrer les gestionnaires ainsi que les intervenants du centre.

La directrice nationale de la protection de la jeunesse, Catherine Lemay, ainsi que les équipes du CIUSSS-Estrie seront également présentes. Afin que l'identité des jeunes du centre soit protégée, ils ne seront pas présents lors de la visite.

Le 19 mars dernier, une mutinerie a éclaté au Centre jeunesse Val-Du-Lac et quatre adolescents ont été arrêtés. Quelques jours plus tard, Mme Labrie s'est vu refuser une demande de visite du centre par le CIUSSS-Estrie.

L'objectif de la visite du mois de mai est d'aller voir si les mesures demandées par le ministre Carmant ont été mises en place et s'il y a eu des changements positifs depuis.

Le mois dernier, Mme Labrie a d'ailleurs déposé un projet de loi visant à faciliter l'accès des élus aux établissements publics, arguant qu'elle n'avait jamais réussi à visiter le Centre jeunesse de l'Estrie.

Interpellé sur le sujet, Lionel Carmant avait dit qu'un député avait le droit de visiter des établissements publics de sa circonscription, mais qu'il ne fallait pas éluder les enjeux de sécurité et de confidentialité entourant les jeunes.

On est d'accord que les députés devraient pouvoir voir les ressources de leur circonscription, surtout celles qui sont de nature sociale. On reconnaît le rôle des députés quant au contrôle de l'action gouvernementale, mais pas au prix de la confidentialité et de la protection de nos jeunes, a affirmé l'attaché de presse du ministre Carmant, Lambert Drainville, à La Presse canadienne, jeudi.

Quand on reçoit des témoignages, on devait pouvoir aller vérifier, martèle Christine Labrie. C'est la nature de notre travail. C'est le mandat que les citoyens nous ont confié.

Avec les informations de Brigitte Marcoux et La Presse canadienne

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