Après une semaine d’intenses festivités, les organisateurs du festival Innu Nikamu se préparent au clou du spectacle : Bryan Adams. La légende de Kingston pourrait attirer une foule sans précédent et battre tous les records de participation, croient ses organisateurs.
Des festivaliers venus de partout sur la Côte-Nord, mais aussi du Québec, du Labrador et d’ailleurs au pays se sont réunis à l’entrée du site cet après-midi. Certains en sont à leur première visite, alors que d’autres sont de grands habitués.
C’est le cas de Jean-Baptiste Bellefleur, un aîné d’Unamen Shipu. Il a parcouru 400 kilomètres pour assister au festival. Je viens à chaque année!
lâche-t-il entre deux rires.
Pour le coordonnateur du festival, Normand Junior Tshirnish Pilot, voir autant d’Autochtones et d’allochtones se rassembler autour de la musique, c’est mission accomplie.
Alors que le rideau s'apprête à tomber sur la plus grosse édition de Innu Nikamu, son coordonnateur dresse un bilan plus que positif. C’est une année record en termes d’achalandage, mais aussi au niveau de la quantité et de la qualité des artistes internationaux autochtones.
En ce moment, on parle de nous en Nouvelle-Zélande parce qu'on a invité le [groupe maori IA]. C'est quelque chose qu'on veut continuer à explorer : inviter des artistes autochtones de l'international
, poursuit-il.
Normand Junior Tshirnish Pilot ambitionne aussi d’attirer plus de vedettes internationales, et de braquer, par le fait même, les projecteurs sur Maliotenam, une communauté d’à peine 3000 membres.
Si l’heure est à la fête ce soir, Normand Junior Tshirnish Pilot pense déjà à la prochaine édition du festival. Il y a déjà des négociations, des discussions qui ont été engagées avec de grands artistes. On va pouvoir dévoiler ça, je pense, au courant de l'hiver.
Avec les informations de Alban Normandin
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