ANNIE HALL : NéVROSES ET AMOUR DU CINéMA

Le dimanche 12, à 23 h 05, sur ICI Télé, on revisite un classique.

Il travaille comme comique, est hypocondriaque et en analyse depuis 15 ans. Et puis, il croit que la vie se divise en deux catégories : ce qui est horrible et ce qui est misérable, tout en pensant que personne n’est réellement assez brillant pour lui. Elle est photographe, chanteuse, adorablement maladroite, provinciale et aime fumer des joints. En 1975, New York abrite leurs amours compliquées, dont il va se souvenir, avec d’autres, alors qu’il vient d’avoir 40 ans et qu’elle l’a quitté. Bienvenue dans le monde torturé et attachant d’Annie Hall.

Comme l’est d’ailleurs le présent que les personnages n’hésitent pas à interrompre aussi en s’adressant directement au public, face caméra. Quand ce ne sont pas les sujets de conversations érudites eux-mêmes qui débarquent dans le plan pour mettre leur grain de sel, comme Marshall McLuhan.

Ce n’est pas pour rien que le film est truffé de références constantes, à Bergman, au Chagrin et la pitié, à Sylvia Plath, aux Enfants du paradis, à Fellini, à Bob Dylan, à la méchante reine dans Blanche-Neige

Le charme piquant est indéniable, l’amour du cinéma, de la ville et des femmes aussi, rendu à merveille par laphoto naturaliste et lumineuse de Gordon Willis (notamment directeur photo du Parrain, qui travaillait là pour une première fois avec Allen) et les répliques sont autant de trouvailles ciselées que l’on voudrait apprendre par cœur.

La bande-annonce (source : YouTube, uniquement disponible en anglais)

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